LeReflet (Nouakchott) – Mardi 28 août, il est 20h30, le Mali affronte la Sierra Leone dans le cadre du tournoi UFOA U20 Nouakchott 2022. En ce mardi pluvieux, la gestion « discriminatoire » des journalistes sportifs fait couler beaucoup de salive. En effet, certains ont eu « l’autorisation » d’accéder à la tribune couverte du stade Cheikha Ould Boidiya, tandis que les autres ont du s’abriter comme ils le pouvaient, voire s’en aller.
Pendant que quelques confrères sortent leurs smartphones pour capturer des moments du match, griffonner quelque chose sur leur carnet, d’autres ont dû se résoudre se plaquer contre les murs ou s’abriter sous les cages d’escaliers. Motifs ? Les vigiles postés à la tribune couverte en autorise l’accès, à certains et le refuse à d’autres. Pourquoi eux, et pas les autres ? Aucune explication.
Cette gestion maladroite, doit interpeller l’UFOA, organisateur du tournoi. Il n’est pas acceptable que pour une compétition qu’abrite la Mauritanie, que les journalistes de la presse locale soient cantonnées dehors, pendant que d’autres (qui ne sont pas responsables de la situation d’ailleurs), puissent accéder aux installations. En toutes circonstances, l’équité doit être de mise.
Il est clair que l’UFOA, devrait être plus vigilante, et mieux gérer ce genre de situations. Tous les journalistes, locaux ou étrangers doivent être logés à la même enseigne.
Par ailleurs, deux jours après le début de la compétition, les feuilles de matchs sont toujours livrées sans la colonne date de naissance des joueurs. Ce qui est une anomalie, vue que les données existent et que l’UFOA via la CAF a le CMS qu’il faut. Les scouts et les journalistes qui suivent le tournoi s’en sont plaints, en vain.
Pour rappel, la Mauritanie accueille depuis le 28 août 2022, le tournoi des moins de 20 ans de la zone A de l’Union des Fédération ouest-africaines de football (UFOA). L’équipe nationale s’est d’ailleurs imposée 2-1, face à la Guinée-Bissau, mardi soir.