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Le projet Foyers Améliorés en République Islamique de Mauritanie a tenu l’atelier de clôture de sa phase 2 (FARIM2), ce jeudi 12 décembre 2019, à Nouakchott.  Le projet qui qui vise à contribuer à la précarité énergétique, réduire l’utilisation domestique du charbon de bois, avait inauguré son atelier-école de fabrication de foyers améliorés à Dar El Beida le 17 janvier 2018.  

Le  projet est mis en oeuvre par le Groupe de recherche et d’échange technologique (Gret) à travers le Fond d’Innovation pour le Développement (FIND) en collaboration avec ENGIE. La première phase (2015-2016) avait pour objectif de développer un fourneau adapté au contexte mauritanien. La phase deux (2017-2019) quant à elle avait pour principal objectif de mettre en place une filière pérenne de production et diffusion de fourneaux améliorés.

Après la mise en place d’un atelier de production, la formation de jeunes soudeurs (sortant des centres de formations du CFPP et de Caritas) et la distribution par le biais de partenaires (coopératives, mutuelles, privé(e)s etc.) de près de 2000 fourneaux Fayda à Rosso et Nouakchott, la phase 2 s’achèvera en fin décembre 2019.

Lire aussi >> Foyers améliorés : inauguration d’un atelier de fabrication à Nouakchott

Pour renforcer et pérenniser les filières, les activités principales du projet seront reprises dans le volet énergie du projet Sécurité Alimentaire Formation Insertion Résilience et Emploi (SAFIRE) qui démarrera en janvier 2020.

Les travaux de l’atelier de clôture FARIM2, ont démarré après le mot de bienvenu prononcé par le Représentant du Gret en Mauritanie, Monsieur Abderrahmane N’dongo, et le mot d’ouverture par le Directeur du Département de la Protection de la Nature, Monsieur Boubacar Ethmane.

Les travaux de l’atelier ont été scindés en deux parties, une première faisant le bilan des résultats obtenus avec une présentation du chef de projet, Monsieur Samba Camara suivie d’un panel réunissant les différents partenaires (ministère, commune, mutuelle, particulier, soudeur…) du projet et une deuxième partie sur les perspectives avec un focus sur les difficultés rencontrées et des pistes de solutions.

Les échanges entre les différents acteurs ont permis de montrer la centralité et l’urgence de prendre en main la problématique des énergies de cuisson. L’absence d’une stratégie claire orientée énergies de cuisson au niveau institutionnel (ministères et agence étatique), communal (pas une ligne dans les Plan de Développement Communaux) a été soulevée. Les autorités présentes étant mieux sensibilisées sur la question, s’engagent en collaboration avec le GRET à réfléchir à des solutions adaptées pour répondre aux besoins.

Salimata BA

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