LeReflet.net | Ce lundi 11 juillet 2022, 200 tonnes de déchets polluants à destination de pays africains, dont la Mauritanie, ont été interceptées au port d’Algésiras, à Cadix. C’est l’œuvre d’un réseau qui sévit depuis au moins une année, selon les informations de nos confrères d’El Confidential. Au total, sept personnes ont été arrêtées pour délit environnemental, recel, entre autres.
Les services espagnoles composés de de l’Unité d’Analyse des Risques (UAR) des Douanes d’Algésiras, du Service de Protection de la Nature (Seprona) de la Garde Civile d’Algésiras, sont à l’origine du coup de filet. Ils ont empêché que 200 tonnes de déchets hautement polluants puissent atteindre leur destination finale : La guinée, le Sénégal, la Mauritanie et le Nigéria, entre autres.
⚠️⚙️Intervenida en Algeciras una carga en contenedores de más de 200 toneladas de residuos contaminantes con destino África, en una operación conjunta de la Agencia Tributaria y la @guardiacivil https://t.co/gdgLlLzkbN pic.twitter.com/BV5QGlRS06
— Ministerio de Hacienda y Función Pública (@Haciendagob) July 11, 2022
Selon nos confrères, l’opération a commencé au mois de mai 2021. A ce moment-là, les agents espagnols avaient eu vent de l’existence d’une organisation, qui utilisait les couloirs d’exportation maritime, pour acheminer de grandes quantités de déchets non décontaminés, vers le continent africain.

Leur astuce c’était d’acheter de remplir des conteneurs et les expédier en fournissant des certificats de décontamination non valides, voire ne joindre aucun document sur le traitement des déchets et sa conformité avec les normes environnementales en vigueur.
S’agissant des sept personnes arrêtées, on apprend que deux sont de nationalité sénégalaise, trois de nationalité guinéenne, une de nationalité nigériane et une dernière de nationalité espagnole. Elles sont toutes sous le coup d’une enquête.
La gestion de déchets polluants demeure un casse-tête pour de nombreux pays et organisations. La réduction du coût de la gestion des déchets, serait la motivation principale des acteurs de ce secteur.
Interpol, la police des polices s’y intéresse depuis quelques années. Pour faire face à cette situation, le projet Eden avait vu le jour en 2013. Il visait à détecter et à lutter contre le commerce international et la mise au rebut illicite de déchets, dont ceux électroniques.